J-8 avant le début du temps fort du Jumelage danse...

Le jumelage-résidence d’artistes en éducation artistique, culturelle et numérique orienté vers la danse se tiendra du 6 au 19 avril pour les 3 classes de 4e et les élèves de 3e de l’AS danse. En attendant ce temps fort, retour sur la première rencontre des élèves avec les 3 danseurs : Renaud Djabali, Sebastian Cuiza Galan et Alexandre Leclerc.

Plus tôt dans l’année, les élèves de quatrièmes et les 3e élèves de l’AS danse ont rencontré pour la première fois les artistes avec qui ils vont mener leur projet. Les trois danseurs ont un parcours différent : Renaud pratique la danse contemporaine, Sebastian, d’abord dans la musique, a pratiqué la capoeira et Alexandre a un parcours de circassien.

Les danseurs ont proposé des partitions différentes qui ont nourri une riche réflexion sur ce qu’est la danse. Ainsi la place ou l’absence de musique, qui change la tonalité, la couleur de la gestuelle. Renaud a déclenché le dialogue avec les élèves, après chaque prestation, à partir d’un mot provoqué par ce qu’ils observaient. Les lectures sont très différentes : peur, tristesse, abandon, sagesse...



Suite à cette partition dansé sur Balderrama de Mercedes Sosa, les élèves ont relevé la liberté, l’abandon des gestes. Les danseurs leur ont expliqué qu’ils ont donné à voir une forme d’abandon, mais qu’ils ont respecté des consignes, des contraintes. Sebastien a expliqué leur démarche : imaginer que les 5 extrémités du corps (mains, pieds, tête) sont reliées par un élastique et ainsi explorer les possibilités, à travers cette contrainte, qui s’offrent au corps en action. Ces techniques nourrissent l’improvisation. Déplacements, occupation de l’espace, relations, contacts entre les danseurs obligent à des choix chorégraphiques.



Renaud a expliqué aux élèves que cette partition (musique : Alive de Lil Jon Feat. 2chains & Offset) était cette fois-ci écrite, chorégraphiée et nourrie par le travail réalisé autour de la première partition. Il a aussi abordé avec eux la question du regard qui doit se projeter, s’ouvrir sur autrui.

Expérience nouvelle pour des élèves qui n’avaient jamais approché un spectacle vivant, ni la danse contemporaine. Elle aide à lutter contre les préjugés qui présentent ce mode d’expression comme féminin. Les élèves qui pratiquent la danse au collège, via l’AS, se sont reconnus dans cette pratique, dans sa richesse et sa complexité. Les retours des élèves ont été très positifs. Ils ont aimé cet échange et cette découverte.

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